Les sapeurs-pompiers volontaires sont une force pour la Sécurité Civile.

    En France, quelque 193.700 hommes et femmes vivent un engagement quotidien au service des autres, en parallèle de leur métier ou de leurs études. Chaque jour, ils démontrent que solidarité et altruisme ne sont pas de vains mots. Parmi les rangs des sapeurs-pompiers volontaires, tous les profils se confondent mais servent la même cause: la sécurité des français. Dans un centre de secours, l’effectif total des sapeurs-pompiers volontaires peut représenter parfois une trentaine de professions différentes. La population active préférant s’installer au plus proche des centres urbains et péri-urbains, lieu d’activité professionnelle, les candidats à l’activité de sapeur-pompier volontaire se font rares dans nos zones rurales. Pourtant le besoin est là.

    De la jeunesse , mais également de la maturité.

    L’âge minimum requis afin de devenir sapeur-pompier volontaire est de 16 ans. Aucune limite supérieure d’âge n’est prévue à condition de satisfaire aux épreuves physiques et sportives et de détenir un bilan de santé correct permettant d’exercer l’activité de sapeur-pompier volontaire. Toutes les tranches d’âge sont recherchées, permettant ainsi de varier les créneaux de disponibilité d’une caserne. Pour exemple, un étudiant n’ayant cours que les après-midi pourra donner de son temps le matin afin de partir en intervention, une mère de famille pourra se rendre disponible l’après midi le temps que ses enfants sont à l’école, et un technicien travaillant en équipe pourra donner sa soirée et sa nuit afin d’assurer une astreinte, quelques jours par mois. La conjugaison de tous ces profils permet d’assurer la continuité de l’astreinte et la pérennité des secours dans un centre uniquement composé de sapeurs-pompiers volontaires, souvent en zone rurale. Aucun niveau scolaire n’est exigé tant que le candidat sait s’exprimer correctement et écrire en bon et intelligible français. Donc, que l’on ait 18 ou 45 ans, l’acte citoyen est toujours possible et apprécié.

    Des compétences variées et utiles.

    La force des sapeurs-pompiers volontaires et du modèle de sécurité civile français en général est assurément la complémentarité des compétences présentes au sein de l’institution. Les sapeurs-pompiers volontaires exerçant tous des professions différentes, cumulent des spécificités liés à leur emploi ou parcours d’études bénéfiques aux situations d’urgence. La complexité des interventions, le coté exceptionnel, les conditions météorologiques, demandent un niveau d’adaptabilité des sapeurs-pompiers conséquent. Ainsi, et même si toutes les missions sont courageusement remplies par nos pompiers, quand il s’agira de grimper sur une toiture un pompier volontaire charpentier de métier sera plus l’aise et se portera facilement volontaire pour exécuter la mission (avec un dispositif de sécurité contre les chutes). Un autre chauffagiste de métier, arrivera à mettre en sécurité une chaudière qui s’emballe en attendant la révision du chauffagiste plus tard. Un bûcheron, dégagera rapidement avec technicité un arbre ayant chuté sur la voie publique… et bien d’autres profils encore. Les sapeurs-pompiers volontaires constituent aussi une partie des secours médicaux. Médecins, infirmières, pharmaciens, sont intégrés dans leur domaine de compétence afin de servir le corps. Il existe aussi de façon plus rare, les “sapeurs-pompiers volontaires experts”. Véritables forces d’expertise dans des domaines particuliers tels que le risque radiologique, ou le risque chimique par exemple.

    Les sapeurs-pompiers volontaires majoritaires dans les zones rurales.

    Les pompiers volontaires majoritaires dans les zones rurales, sont une force pour la pérennité des secours dans les zones agricoles et peu denses. Ils sont aussi un une force dans la pérennité de l’engagement citoyen et de la solidarité nationale. Au travers d’une culture de l’engagement, du courage et du dévouement , ils se rendent grandement disponibles afin de protéger la vie de leurs pairs. Souvent proches de la caserne du village ou de la communauté de communes, ils répondent avec célérité. Les agriculteurs pour une part non négligeable, sont sapeurs-pompiers volontaires. Leur connaissance du terrain, du relief et des espaces forestiers favorise l’action de secours.

    Pour conclure.

    Les sapeurs-pompiers volontaires sont utiles sur l’ensemble du territoire national. Leur engagement au travers de leur disponibilité, heures passées à s’exercer aux gestes de secours, et la mise à disposition de leur compétences est une chance pour le modèle de sécurité civile français. J’entends souvent des gens qui aimerait embrasser l’activité volontaire dire “qu’ils n’ont pas le profil”, or tous les profils méritent de l’attention. De plus, le sapeur-pompier volontaire se sentira gratifié par la reconnaissance de son entourage, amis et famille au travers de son dévouement pour la collectivité. Alors, sapeur-pompier volontaire, pourquoi pas vous ?

    BM.

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