Face au nombre croissant de patients souffrant du COVID-19, hospitalisés en réanimation, les plateaux franciliens et du Grand-Est, principaux foyers de concentration des cas déclarés, approchent dangereusement de la saturation. Aussi en prévision du pic imminent de la pandémie, des transferts inter hospitaliers s’organisent. Depuis une semaine apparaissent donc des convois sanitaires extraordinaires: des TGV médicalisés. Objectif: désengorger les services de réanimation en transférant un certain nombre de patients vers des hôpitaux de province, jusqu’alors moins sollicités et disposant de places en réanimation.


Une fois les patients arrivés et installés à destination, les équipes de soignants font retour vers Paris, parfois par des voies inattendues, comme un avion de transport affrété par la Marine Nationale par exemple.
Point noir de cette décentralisation, l’éloignement qui vient encore ajouter à l’angoisse des familles, déjà privées du droit de visite. Face à la saturation imminente, il était cependant impératif de répartir la charge pour poursuivre les admissions.
De nouveaux convois sont prévus dans les jours à venir, notamment vers le Sud et l’Ouest de la France.